vendredi 10 octobre 2008

basta

Impossible d'arriver à rien!!!!! A part impossible d'afficher la page!!!!!

classement

c'est peut-être possible de créer des billets

jeudi 4 septembre 2008

ailleurs3

Quand l'autre s'éloigne peu à peu inexorablement vers un ailleurs connu de lui seul, ce monde impénétrable que l'on ne partagera jamais, face à cette mémoire qui disparaît il ne reste plus bizarrement que le souvenir.
Celui qui était avec nous n'est plus et pourtant il est toujours là, présent et ailleurs, aucun antalgique n'est assez puissant pour calmer cette douleur là, la guérison ne peut avoir lieu et nous devons avancer malade de l'autre jusqu'au bout!(fin)

ailleurs 2

Ces mots cassure, rupture dans l'air d'une comptine sans parole. Quand la rencontre se joue dans une logorrhée surréaliste entrecoupée de brefs instants de reconnaissance, fugitifs et trompeurs auxquels on s'accroche parce que l'on veut y croire encore?
Cette fameuse communication non verbale celle qui permet de consoler le nourisson avec des gestes si tendres qu'il s'apaise aussitôt, ces caresses qui calment l'animal en colère tous ces élans de l'amour qui n'ont pas besoin de paroles et qui réconfortent mieux que le meilleur discours...(à suivre)

Ailleurs...

Bulles de savon, notes de musique, les mots déroutés, dévoyés, inconvenants, modulés, inventés, suçés, ondulés en cascade bouillonnantes ou enchevêtrés en taillis touffus qui griffent et écorchent l'oreille et le coeur.
Mélopée répétitive insoutenable, mélodie oubliée toujours présente mais que l'on ne reconnaît pas, le tempo qui rythme les sensations, celles qui ne savent plus se dire. Le bruit extérieur qui trouble et menace le silence intérieur, les images estompées, couleur du passé et du présent où tout se confond... (à suivre)

samedi 26 juillet 2008

Solitude

Image dérobée et vlan impair et passe, les jeux sont faits va savoir pourquoi, du paradoxe au dérisoire l'image est là. Souvenirs dormants! Débarbouillés les lapsus, étranglée la syntaxe, adieu les sous- entendus, baillonnée la sémantique, à poil les silences, l'image est là!! Je trébuche dans une bancale catachrèse, dans cet ordre des choses où rien ne peut défaire ce qui fut, qui est le devenir....

Mémoire

Ce soir là je me sentais toute califourbée; j'avais topinolé toute la journée en pleine cacapathie. Une seconde de plus et je me sédestaillais complètement. Je m'encaillotai chaudement dans mon fauteuil et me versai un grand verre d'époustantine, j'attendis un long moment dans un accassolement complet, les yeux à demi-bobercolés dans la pénombre et sentis soudain comme un infime croquicotage qui me carabanageait sourdement. Ce n'était pas la première fois que je remarquais l'effet constouflant de l'époustantine. C'était rataculeux! Je fermai les yeux et m'endormis enfin oubliant les appaversités du temps écharté et craintifère dans un rêve de ciel mirafigue.